Muriel Agnès Guillemot

MAG est née en 1977 à Abong-Mbang, dans la Région de l’Est du Cameroun, “celle qui allume le soleil”.

Comme beaucoup de mères de familles, elle arbore de multiples casquettes : Communicatrice (radio et télévision, relations publiques), Event Manager, Artiste (auteure, compositrice, interprète), Productrice (HeloMyrProd), Coach (vie, techniques et sport de bien-être, vie de couple et pédopsychologie), Infographie, Promotrice événementielle (Misx Abayam Sellam, Lambalight Night Events), etc. Un domaine l’intéresse, elle s’y fait former, et sa soif d’apprendre ne connaît aucune limite, surtout pas celle de l’âge!

Elle a également la spécificité d’avoir passé une quinzaine d’années dans les couloirs des hôpitaux, notamment des centres de Procréation Médicalement Assistée : dans ce tunnel, elle a fait ses “classes” en la matière, refusant de subir la situation.

Depuis lors, le coaching sur ce sujet est devenu son cheval de bataille, afin que son expérience et son témoignage servent à d’autres. Elle encadre des patients (femmes, hommes, couples), sert de “Patiente-Référente” auprès de certaines structures médicales, prend régulièrement la parole sur l’infertilité dans différents médias (radio et télévision). Elle sert également de pont entre les patients-salariés et leurs employeurs, afin de lever le tabou sur l’infertilité des travailleurs, de balayer les craintes et instaurer un climat de confiance, d’accompagnement et de protection.

Il s’agit ici de compléter le travail du corps médical, en faisant de chaque patient un acteur de sa propre pathologie, de sa propre vie médicalisée: il doit en devenir le premier expert.

Car s’il faut aller à la guerre, d’accord, mais savoir contre qui l’on se bat est bien meilleur: ça permet de choisir les armes appropriées à chaque bataille!

“Je suis tout d’abord à plein temps une épouse, une mère, et la gouvernante de ma maison. Quand je le peux, je vole quelques heures à mon ménage pour écrire des lignes, je remets à plus tard la tonte de ma pelouse pour répondre à des personnes qui ont besoin de mon expertise, ou encore, je profite de la cuisson d’un plat pour en faire une production télévisée.

Quand je prends quelques semaines de vacances sur ma terre natale camerounaise, chaque minute est occupée à égayer, entretenir ou édifier les Bayam Sellam sur les marchés, à courir les entreprises, les plateaux radio et télé, pour porter mes messages de prévention et d’information sur  la thématique de l’infertilité, à distiller ma musique thérapeutique à quelques oreilles averties, etc. Oui, ce n’est jamais calme!

Une réflexion sur un sujet spécifique peut également donner lieu à l’enregistrement d’un podcast audio ou vidéo. Tout peut tourner à chaque seconde. Du coup, oui, chez moi, on trouve du joli matériel de production audio-vidéo semi-professionnel, et… même un espace dédié aux tournages!

Pour vous dire, être femme plurielle et prolixe me vaut régulièrement de nouveaux noms de baptême: Ovni-Much, Energizer, La Bayam Internationale, La Toupie, la Nganga des âmes, etc. C’est rigolo, mais ça a le mérite de me permettre une remise en question permanente sur mes capacités et l’efficacité que j’ai dans ma prise en charge des autres. Rester sur terre, humble et vraie. Tout le temps.

En fait, je ne sais jamais ce que la journée me proposera, mon seul souhait est de me coucher le soir en me disant oui, c’était une belle journée d’expériences apprenantes partagées!

Bien sûr que je m’aime, et que j’aime ma vie! Comment pourrais-je être inspirée, et  inspirante si non? Il faut se couronner soi-même et être fier de soi: pour que d’autres vous adoubent, … ça peut prendre beaucoup beaucoup de temps. Il faut s’encourager, se lever et avancer!”

 

       

pPress book Agnès Muriel Plurielle